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villard ostéopathe

Déroulement d'une séance :

Une séance d'ostéopathie commence par un interrogatoire clinique : Chronicité de la douleur, Signes l'augmentant ou la diminuant, périodes paroxystiques, etc. Le thérapeute doit savoir tout ce qui peut lier votre histoire à celle de la douleur. Il est essentiel de ne rien laisser au hasard quand il vous pose des questions, et le laisser lui -même écarter des réponses sans rapport.
Ensuite, le thérapeute vous examine : debout, allongé, tests de mobilité actifs, passifs, tests de resistance, etc. C'est le moment où le "toucher", qualité qui différencie les bons ostéopathes des mauvais, rentre en jeu. L'ostéopathe apprécie la flexibilité des articulations et des tissus du corps pour situer le problème. Ceci nécessite des connaissances anatomiques, physiologiques et surtout techniques très approfondies
Une fois que le problème est trouvé, le thérapeute doit vous traiter. Il existe pour cela tout un arsenal de techniques (viscérales, crâniennes, fasciales, tissulaires, structurelles), certaines efficaces plus rapidement que d'autres, mais toutes sont à connaître afin de s'adapter à tout patient ou tout cas clinique.
Les techniques qui font le plus souvent peur au public sont les techniques dites de "thrust". Ces techniques peuvent avoir pour conséquence un "crack" articulaire, qui n'est en aucun cas la conclusion d'une manipulation. Il est indispensable de bien comprendre que le but d'une manipulation est d'informer la structure à manipuler, afin de retrouver la flexibilité de celle-ci.

A la suite d'une séance, vous vous sentirez généralement fatigué. La douleur peut augmenter après une séance, et diminuer fortement dans les 48-72h qui suivent. Elle est due à l'inflammation qui suit la manipulation. Le but de la première séance est avant tout de débloquer l'articulation lésée. Pour une pathologie chronique, il peut vous falloir plus d'une séance pour faire disparaitre les signes qui vous ont poussé à consulter.

Crânien :

La boîte crânienne est formée d’une succession d’os articulés les uns aux autres d’une manière complexe. Une alternance de biseaux d’orientation différente permettant un mouvement permanent et alternatif.

L’origine de ces micros mouvements est due à la fluctuation du liquide céphalo-rachidien (LCR), dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière. Le rythme de cette fluctuation, appelée aussi mécanisme respiratoire primaire (MRP).

L’ostéopathie crânienne est d’une grande efficacité chez le nourrisson et le petit enfant, car leur crâne est d’une grande malléabilité et permet de résoudre des problèmes dû a l'accouchement (plagiocéphalie par exemple).

Elle est aussi trés interréssante chez l'adulte car elle permet de régler des problèmes de céphalées et migraines...

Pourquoi y a-t-il si peu d'ostéopathes crâniens ?

La réponse est simple: Toutes les écoles n’enseignent pas cette discipline.De nombreux étudiants abandonnent cette pratique en cours de formation car ils éprouvent des difficultés à ressentir ce mécanisme.Enfin de nombreux praticiens s’orientent vers les techniques structurelles (manipulations…) qui sont plus rapides à acquérir.

Viscéral :

La sphère viscérale (ensemble des organes de l’abdomen, du bassin et du thorax) fait partie intégrante de l’unité fonctionnelle du corps. En restaurant la mobilité des organes, l’ostéopathie peut réduire des symptômes douloureux apparus dans d’autres parties du corps.

Chaque organe a une place dans l’espace et une mobilité qui lui est propre.

La perte de mobilité d’un organe peut perturber :

  • La fonction d’élimination, s’il s’agit d’un émonctoire (foie, rein, poumon).
  • La fonction de transit et d’absorption des aliments, s’il s’agit du tube digestif (estomac, duodénum, intestin grêle, colon).
  • La fonction de procréation ou la perturbation du cycle menstruel, s’il s’agit d’organes gynécologiques (utérus, ovaires, vessie, prostate).

Une relation étroite existe entre la colonne et les viscères ainsi beaucoup de souffrances de la colonne vertébrale sont consécutives à des tensions et des dysfonctions viscérales.

Musculo-squelettique :

Cette approche vise essentiellement le système musculo-squelettique (les vertèbres, les articulations, les muscles, les ligaments). Le but étant de ramener de la mobilité aux structures qui n’en n’ont plus. Il existe un grand nombre de technique sur ces différentes structures.

-Technique structurelles qui se terminent généralement par un "thrust" et provoque ainsi un craquement.

-Technique d'énergie musculaire (ou mitchell) qui utilise les différentes contractions d'un muscle(isométrique, isocinétique...).

-Technique de triggers.

-Technique de neuro-musculaire.

-Traitement ostéopathique générale (le TOG).

-Technique d'ajustement spécifique (SAT).

Ainsi que de nombreuses autres ...

Fascial :

Les fasciae sont une sorte de toile de fond du corps et permettent de relier les différents systèmes (crânien, viscéral et structurel) les uns aux autres.

Quand vous mangez un steak, il y a souvent une bande fibreuse blanche difficile à couper que l’on appelle communément “les nerfs”: en fait c’est du fascia. La peau aussi est un fascia. Tous les organes et les muscles sont recouverts par des fasciae. L’approche ostéopathique dite “fasciale” vise via des techniques spécifiques à traiter ce type de structure.

Les fasciae vont avoir différentes fonctions:

-ils permettent de séparer différentes structures afin qu’elles puissent se mouvoir les unes par rapport aux autres

-c’est un système de propioception

-les fasciae permettent de diffuser et de ralentir les transmissions de force dans le corps.